Malgré la baisse des taux d’intérêt, la crise de la construction neuve se poursuit, et les ventes de logements anciens sont toujours ralenties. Par ailleurs, la hausse de l’inflation impacte le pouvoir d’achat des Français, et donc leurs projets de rénovation. S’ajoute à cela une confusion autour des dispositifs d’aides, liée à leurs évolutions fréquentes, notamment pour MaPrimeRénov’. Autre aspect qui ne joue pas en faveur des pompes à chaleur : les tarifs du gaz, plus compétitifs que ceux de l’électricité, qui contribuent donc à rendre attractives les chaudières à gaz pour les particuliers, notamment lors des rénovations. En outre, si le gouvernement a envisagé d’interdire complètement la vente des chaudières à gaz en 2023, il s’est finalement ravisé, et leurs ventes ont augmenté cette année. Dès 2025, ils devraient être soumis à une TVA rehaussée à 20 %.