L'énergie fatale peut être contenue dans des matières ou des processus.
L'incinération ou la méthanisation de déchets permet de récupérer une partie de cette énergie fatale, (récupération de chaleur, de méthane, d'hydrogène ou d'électricité, etc.).
Les techniques de réutilisation ou de recyclage, plus en amont sont d'autres moyens, souvent encore plus performants pour récupérer ou utiliser plus longtemps l'énergie fatale d'objets en fin de vie.
Des échangeurs thermiques permettent aux maisons passives labellisées Minergie de récupérer les calories de l'air vicié sortant pour réchauffer l'air propre entrant, en permettant de très importantes économies.
Le freinage d'une voiture, locomotive, navire et de tout véhicule en mouvement, consomme de l'énergie, qui peut parfois être emmagasinée et réutilisée (dans les véhicules hybrides et électriques, lors du freinage des TGV, par exemple sur les TGV Est).
Par « chaleur fatale », on entend une production de chaleur dérivée d’un site de production, qui n’en constitue pas l’objet premier et qui, de ce fait, n’est pas nécessairement récupérée.
En dehors des usines d'incinération des ordures ménagères (UIOM), dans l'industrie également, on trouve énormément de chaleur fatale.
Les secteurs de la sidérurgie, de la chimie, du ciment, de l'agro-alimentaire, des fermes de serveurs-informatiques ou encore du verre, produisent ainsi une grosse quantité de chaleur qui est souvent perdue dans l’atmosphère.
En Europe afin d'endiguer ce gaspillage, la directive européenne 2012/27/UE relative à l’efficacité énergétique rend obligatoire une analyse coûts-avantages pour la valorisation de la chaleur fatale à travers un projet de réseau de chaleur.