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Quels sont les risques liés à une ventilation mécanique prolongée ?

Noémi Georges
Noémi Georges
2025-07-31 11:44:55
Nombre de réponses : 3
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Si l’air est envoyé dans les poumons avec une pression trop forte ou à un volume trop élevé, cela peut entraîner une distension excessive des poumons et causer des lésions pulmonaires. Il arrive parfois que les alvéoles fragiles se rompent, permettant à l’air de s’accumuler autour du poumon, qui finit par s’affaisser, on parle alors de pneumothorax. D’un autre côté, une pression et un volume trop faibles pourraient ne pas faire rentrer et sortir assez d’air. Dans ce cas, le taux de dioxyde de carbone dans le sang pourrait devenir trop élevé et les petites voies respiratoires et les alvéoles pourraient se fermer. Bien que la plupart des personnes sous ventilation mécanique aient besoin d’oxygène supplémentaire, une quantité trop importante d’oxygène peut endommager les poumons. Une personne sous ventilation mécanique, en particulier en cas d’intubation trachéale, peut manifester une agitation, que les médecins peuvent maîtriser avec des sédatifs, tels que le propofol, le lorazépam et le midazolam, ou des opioïdes, tels que la morphine ou le fentanyl. Lorsque la trachée est intubée, les bactéries provenant de la bouche et du nez peuvent facilement pénétrer dans les poumons et causer une infection grave. Les personnes sous ventilation mécanique ne peuvent pas s’alimenter, un soutien nutritionnel est donc généralement fourni si la ventilation mécanique dure plus de quelques jours, en administrant des compléments liquides par le biais d’une sonde placée dans l’estomac.
Noémi Nicolas
Noémi Nicolas
2025-07-26 13:08:38
Nombre de réponses : 1
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Le risque principal de la ventilation invasive est la survenue d’une infection pulmonaire liée à la présence de la sonde d’intubation qui ne permet pas d’éviter complètement le passage des microbes venant de la gorge vers les poumons. Une aspiration des secrétions contaminées par les microbes est effectuée régulièrement afin d’éviter leur accumulation. La nécessité de poursuivre la ventilation artificielle est évaluée quotidiennement. Dès que l’état du malade s’améliore un processus d’arrêt de cette ventilation est débuté et la sonde d’intubation est retirée dès que possible.

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Valérie Lebreton
Valérie Lebreton
2025-07-14 16:45:52
Nombre de réponses : 4
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Les complications liées à la ventilation artificielle invasive sont d'autant plus importantes que la durée de ventilation mécanique est longue. La diminution de l'élimination naturelle des sécrétions bronchiques est un effet secondaire de la sédation utilisée pour les patients sous ventilation mécanique. Une accumulation dans l'organisme responsable d'un retard prolongé au réveil à l'arrêt de la sédation est également un risque lié à la sédation. La mise en place d'un protocole de sevrage est d'autant justifiée que celui-ci aura pour but de réduire la durée de la VM. Il convient donc de diminuer la sédation du patient dès que possible pour diminuer ces risques, et pouvoir s'orienter vers le sevrage. Les complications liées à la ventilation artificielle invasive sont d'autant plus importantes que la durée de ventilation mécanique est longue.