Pour les particuliers, l’imposition varie notamment en fonction de la puissance de l’installation et du régime fiscal choisi.
La fiscalité diffère alors selon que vous êtes un particulier ou un professionnel.
Les installations solaires de puissance inférieur ou égale à 3 kWc font l’objet d’une exonération fiscale.
Il faut alors réunir deux conditions : Être raccordé au réseau public en deux points au plus ; Ne pas tirer ces revenus d’une installation solaire en lien avec votre activité professionnelle.
Le montant de la vente d’électricité n’est pas imposé, pour autant, vous devez quand même déclarer ces revenus aux impôts.
Le montant de la vente d’électricité est dans ce cas imposé, vous pouvez alors choisir entre la déclaration de vos revenus au régime micro-BIC, ou au régime du réel simplifié.
Les revenus issus de la vente d’électricité sont considérés comme des bénéfices industriels et commerciaux non professionnels, vous bénéficiez à ce titre d’un abattement de 71% sur le montant des revenus, avec un minimum de 305 euros.
Si vous avez dégagé moins de 305 euros de la vente d’électricité, vous ne serez pas imposé, au-delà de 305 euros, seuls 29% de vos gains seront imposés au taux de votre tranche d’imposition.
Si le revenu imposable supérieur à 61 euros alors il est soumis à un prélèvement social de 17.2%, dans le cas contraire, le recouvrement des prélèvements sociaux ne se fait pas.
Le particulier producteur d’électricité peut exercer une option pour déclarer les revenus de sa vente d’énergie au régime réel simplifié.
Il peut alors récupérer la TVA sur l’investissement des équipements photovoltaïques (panneau solaire et onduleur), mais ne bénéficie d’aucun abattement.