Les isolants non-hydrophiles : le meilleur choix contre l’humidité
Les isolants hydrophiles absorbent l’humidité
C’est le cas de nombreux matériaux isolants d'origine animale et végétale comme :
Le chanvre
La chènevotte qui présente un pouvoir d’absorption de 400 à 500 %
La ouate de cellulose qui peut absorber jusqu’à 15 % de son poids en humidité
La laine de mouton qui absorbe jusqu'à 33 % de son poids en eau aux dépens de ses capacités thermiques.
Les isolants hydrophobes restent impassibles face à l’humidité
En outre :
Ils conservent leur forme originale et ne se déforment pas quand ils sont confrontés à de l’humidité ambiante.
Ils ne se décomposent pas face à l’humidité.
Leurs performances en isolation thermique sont conservées lorsqu’ils sont dans un milieu humide.
Parmi eux, on peut citer : le polystyrène extrudé et expansé, le polyuréthane, la laine de verre, le verre cellulaire et le liège.
Les isolants hydrophiles absorbent l’humidité et donc se déforment et augmentent leur volume.
Ces deux derniers points relèvent de l’évidence et constituent une véritable nuisance puisqu’ils peuvent déformer la structure du bâtiment et créer d’importants dommages.
La différence entre les deux types de matériaux se constate surtout en hiver.
En effet, c’est la saison où le taux d’humidité de l’air est généralement le plus haut.
C’est donc à ce moment précis que les isolants hydrophiles se gorgeront d’eau.
En été, le temps est sec, les pluies se font plus rares.
Les matériaux hydrophiles comme les matériaux hydrophobes restent secs.
Or, l’intérêt d’une bonne isolation est qu’elle performe toute l’année alors que la météo change et que les températures varient.