La surclimatisation, c’est-à-dire une utilisation de la climatisation à des températures trop basses ou sur une durée trop longue, pourrait toutefois avoir des effets négatifs sur la santé : augmentation de la fréquence cardiaque ou des risques de développer des symptômes allergiques (p. ex., rhinite), de céphalées et de sécheresse des muqueuses nasales, oculaires ou de la gorge. En outre, la surclimatisation pourrait provoquer des symptômes de stress thermique dû au froid qui se manifeste par une vasoconstriction cutanée, voire des frissons. Enfin, elle pourrait augmenter les risques d’inconfort thermique lors du passage d’un lieu climatisé vers un lieu non climatisé, ou inversement. Cette condition d’utilisation permettrait aussi de limiter l’introduction de polluants extérieurs et d’abaisser le taux d’humidité relative, ce qui aurait des effets bénéfiques sur la santé des occupants. Or, cela pourrait aussi favoriser l’accumulation de contaminants de source intérieure ainsi que la diffusion de contaminants microbiologiques provenant d’un appareil mal entretenu, par exemple, ce qui serait susceptible d’engendrer des impacts négatifs sur la santé. De plus, une climatisation excessive pourrait compromettre le processus d’adaptation physiologique à la chaleur, lequel semble considéré comme un facteur de protection. Il appert toutefois que la climatisation ne devrait pas être utilisée en continu, mais plutôt quelques heures par jour lors des périodes les plus chaudes.