Chauffage bois sans pollution

Optez pour un modèle certifié Flamme Verte, gage de faibles émissions. Le rendement doit être supérieur à 70%. Utilisez la méthode d’allumage top-down pour une combustion plus propre. Cette technique réduit la fumée et l’encrassement du conduit. Évitez le papier ou le carton pour l’allumage. Maintenez un apport d’air suffisant pour une bonne combustion.

Bien choisir votre poêle à bois Adoptez un modèle récent : leur rendement est deux fois supérieur aux anciens poêles et ils sont moins polluants. En particulier ceux équipés d’un électrofiltre permettent de réduire les émissions de particules jusqu’à 90%. Assurez-vous de sa conformité : votre poêle doit porter une étiquette « CE ». De plus, en Belgique, la réglementation se montre plus stricte depuis 2010 en matière de rendement et de limitation d’émissions de particules fines et de CO. Choisissez un poêle adapté à vos besoins : le foyer doit être proportionné à votre pièce. Faites-le installer par un professionnel. Choisissez un bois adéquat Une combustion saine nécessite un bois sec (taux d’humidité inférieur à 15%) et propre. N’utilisez jamais de bois vernis, peint, imprégné ou aggloméré car ils produisent des fumées toxiques. Les bois durs de feuillus sont préférables aux résineux : ils brûlent plus longtemps et encrassent moins l’installation. Apprenez à bien allumer votre feu Pour que votre feu ne produise pas trop de fumée et n’encrasse votre cheminée, allumez-le par le haut. Évitez le contact entre le bois et les parois du foyer. Ne chargez pas trop le feu, mais alimentez-le régulièrement. Faites ramoner votre cheminée tous les ans. Surveillez les alertes pics de pollution En cas de pollution grave, le chauffage au bois est interdit à Bruxelles (sauf s’il s’agit du seul moyen de chauffage du domicile).

Un poêle moderne bien utilisé peut offrir une durée de chauffe prolongée, tout en étant plus écologique et économique qu’une cheminée ouverte. Optez pour un poêle à bois récent : Les appareils labellisés « Flamme Verte » 7 étoiles sont plus efficaces et moins polluants. En optimisant le stockage du bois, en utilisant des appareils modernes et en adoptant une technique d’allumage par le haut, il est possible de réduire considérablement les émissions de particules fines tout en profitant d’une chaleur agréable et naturelle. Le chauffage au bois peut être une solution durable et économique, à condition d’adopter des pratiques responsables. Les principales causes de cette pollution sont : L’utilisation de bois humide ou mal stocké. Des appareils de chauffage obsolètes. Une technique d’allumage inefficace (par le bas). La combustion de bois inadapté (traité ou peint). Lorsqu’un feu de bois est mal géré, il émet une grande quantité de particules fines (PM2,5 et PM10), qui pénètrent dans les voies respiratoires et peuvent entraîner des problèmes de santé graves, comme des maladies cardiovasculaires ou respiratoires. Utiliser un bois de qualité et bien stocké Le stockage du bois joue un rôle essentiel dans la qualité de la combustion : Abri ventilé et surélevé : Le bois doit être protégé de l’humidité du sol et des intempéries, tout en permettant une bonne circulation de l’air pour le séchage. Taux d’humidité < 20 % : Utilisez un hygromètre pour vérifier que le bois est sec. Le bois humide diminue le rendement et augmente les émissions de particules. Choix du bois : Privilégiez les essences dures comme le chêne ou le hêtre. Évitez le bois traité, peint ou résineux frais. Disposez d’abord les bûches les plus grosses au fond. Ajoutez des bûches moyennes au-dessus. Placez du petit bois et un allume-feu au sommet. Allumez le feu par le haut. Les flammes descendent progressivement, brûlant les gaz produits par la combustion du bois. Entretenez régulièrement votre installation : Faites ramoner le conduit 1 à 2 fois par an et nettoyez les cendres pour optimiser la combustion. Granulés de bois (pellets) : Ces combustibles offrent une combustion plus propre et un meilleur rendement. Pompes à chaleur : Une option électrique avec zéro émission directe de particules.

Les nouveaux modèles de poêles à bois réduisent drastiquement l’impact sur l’environnement pour devenir une source de chauffage écologique. Les foyers fermés nouvelle génération sont parfaitement adaptés à un chauffage domestique écologique. La combustion à haute température est bien plus propre et permet de réduire très nettement les émissions de polluants. Les nouveaux modèles affichent d’excellentes performances environnementales, mais aussi énergétiques, réduisant le volume de bois nécessaire. C’est pourquoi de nombreuses aides de l’état encouragent leur installation, au nom de la transition énergétique. Il est recommandé de sélectionner un poêle labellisé Flamme verte (par l’ADEME) ou Qualibois. Leurs émissions doivent être inférieures à 16mg/m3 pour pouvoir servir de chauffage principal, y compris en zones sensibles sur le plan de qualité de l’air. Le type de bois utilisé est important pour contribuer à limiter les émissions. Il est recommandé de privilégier un combustible sec et sain, idéalement des granulés, issus de forêts renouvelables.

D’après une enquête réalisée, auprès d’un échantillon représentatif de 2632 personnes résidents en France, par le fabricant allemand de système de chauffage HASE, plus d’un Français sur deux pense que les poêles et chaudières à bois seront interdites à partir de 2027. Les appareils qui sont ciblés en priorité pour 2027 sont les appareils les moins performants et les plus polluants. D’après Franceabris, 60 % de leur chaleur part dans l’atmosphère au lieu d’être envoyé directement dans l’habitation chauffée. Et selon le ministère de la Transition écologique, ce sont les cheminées à foyer ouvertes qui sont dans le collimateur car elles sont responsables de 21 % des émissions totales du chauffage au bois. Dès lors, si vous désirez continuer à vous chauffer au bois, plusieurs alternatives s’offrent à vous, comme le poêle à granulés peu polluants et possédant une excellente efficacité énergétique, le poêle et insert à bûches, le thermo-poêle pour le chauffage de l’air et celui de l’eau chaude sanitaire, la chaudière à bûche de bois dernière génération et la chaudière à pellets de bois.