Si l’air est envoyé dans les poumons avec une pression trop forte ou à un volume trop élevé, cela peut entraîner une distension excessive des poumons et causer des lésions pulmonaires.
Il arrive parfois que les alvéoles fragiles se rompent, permettant à l’air de s’accumuler autour du poumon, qui finit par s’affaisser, on parle alors de pneumothorax.
D’un autre côté, une pression et un volume trop faibles pourraient ne pas faire rentrer et sortir assez d’air.
Dans ce cas, le taux de dioxyde de carbone dans le sang pourrait devenir trop élevé et les petites voies respiratoires et les alvéoles pourraient se fermer.
Bien que la plupart des personnes sous ventilation mécanique aient besoin d’oxygène supplémentaire, une quantité trop importante d’oxygène peut endommager les poumons.
Une personne sous ventilation mécanique, en particulier en cas d’intubation trachéale, peut manifester une agitation, que les médecins peuvent maîtriser avec des sédatifs, tels que le propofol, le lorazépam et le midazolam, ou des opioïdes, tels que la morphine ou le fentanyl.
Ces médicaments peuvent également soulager l’essoufflement.
Lorsque la trachée est intubée, les bactéries provenant de la bouche et du nez peuvent facilement pénétrer dans les poumons et causer une infection grave.
Ces infections doivent être dépistées et traitées le plus rapidement possible.
Les personnes sous ventilation mécanique ne peuvent pas s’alimenter, un soutien nutritionnel est donc généralement fourni si la ventilation mécanique dure plus de quelques jours, en administrant des compléments liquides par le biais d’une sonde placée dans l’estomac.