Quelle est l'efficacité d'un récupérateur de chaleur ?

L'efficacité d'un récupérateur de chaleur dépend de plusieurs facteurs tels que le type de modèle choisi, l'installation et l'entretien régulier. Un récupérateur de chaleur à air peut être une option efficace pour améliorer l'efficacité énergétique d'une maison. Les récupérateurs de chaleur à eau sont également une option intéressante, car ils peuvent récupérer la chaleur des eaux usées et la réutiliser pour chauffer l'eau sanitaire ou le système de chauffage. Les aides financières telles que MaPrimeRénov' et l'éco-prêt à taux zéro peuvent aider à financer l'installation d'un récupérateur de chaleur. Il est important de choisir un modèle adapté aux besoins spécifiques de votre logement et de faire appel à un professionnel qualifié pour l'installation. Le récupérateur de chaleur peut également être combiné avec d'autres systèmes de chauffage pour améliorer son efficacité.

Le rendement thermique représente la proportion de l’énergie de ventilation que le système permet de récupérer. C’est le rapport du transfert réel de chaleur sur le transfert maximum possible. Le rendement est dit total parce qu’il concerne l’énergie sensible et latente, il est donc basé sur le rapport des enthalpies. h = (Man x (h2 – h1)) / (Mmin x (h3 – h1)) h = rendement thermique total, h = enthalpie en KJ/kgK, Man = débit massique d’air neuf, Mav = débit massique d’air vicié, Mmin = débit massique minimum entre Man et Mav. On passe du débit volumique Q (que l’on pourra mesurer) au débit massique M en multipliant par la masse volumique ρ qui vaut environ 1,2 kg/m³ à 20°C. L’efficacité thermique Il peut arriver que l’on remplace la notion de rendement par celle d’efficacité thermique. Elle est basée sur le rapport des températures. On a donc : ε = (qan x (t2 – t1)) / (qmin x (t3 – t1)) ε = efficacité thermique, t = température de l’air, qan = débit massique d’air neuf, qav = débit massique d’air vicié, qmin = débit massique minimum entre Qan et Qav. L’économie d’énergie relative C’est le rapport entre l’énergie économisée par rapport à l’énergie totale fournie à l’air qui transite dans le système de ventilation. Il montre clairement l’impact du récupérateur sur la diminution de la puissance du chauffage. Ee = (t2 – t1) / (tpulsion – t1) = Qrec / (Qrec + Qapp) Q = énergie fournie par le récupérateur à l’air neuf, tpulsion = température de pulsions de l’air dans le local. Les paramètres qui caractérisent un récupérateur sont : la nature du récupérateur et de ses composants (matériaux mis en œuvre, géométrie de l’échangeur (surface, ailettes, …); la vitesse de passage de l’air; les débits respectifs de l’air neuf et de l’air vicié; la chaleur latente de l’air extrait. Ces paramètres influencent le rendement dont la valeur est généralement donnée par le constructeur. On notera que d’une manière générale, le rendement d’un échangeur augmente avec : L’augmentation de la surface d’échange : Ce paramètre augmente cependant le coût du système et a aussi tendance à augmenter les pertes de charge et donc le coût des auxiliaires (consommation électrique des ventilateurs de déplacement), il y a donc un optimum à chercher. La diminution de la vitesse de passage des fluides L’augmentation de la différence de température entre les deux fluides : Ce paramètre aura peu d’effet dans le cas d’un système de ventilation, la plage de température étant très limitée (de – 15°C à + 35°C) L’augmentation du débit d’air vicié (donc d’air chaud) par rapport au débit d’air neuf (donc d’air froid) Attention, si le bâtiment est mis en surpression, c’est au contraire le débit d’air neuf qui est supérieur au débit d’air vicié. On notera que, vu la faible plage de variations des températures, le coefficient d’échange d’un récupérateur donné peut être considéré comme constant. En conséquence, pour un récupérateur de surface d’échange A et dont les débits de fluide sont fixes (ce qui sera généralement le cas en récupération), le rendement est indépendant des températures d’entrée de l’air neuf et de l’air rejeté. Il est donc sensiblement constant.

Le rendement de récupération de chaleur qui est de 29%, s’avère de près de 30% inférieur au rendement théorique d’après le Titre V. La situation du récupérateur et des conduites dans un garage génère certainement des pertes supplémentaires par rapport à une configuration en tout volume chauffé. A un débit plus faible (4 L/min), le rendement global est sensiblement le même, avec une répartition des pertes différentes. L’efficacité du récupérateur semble un peu moins performante que prévu (41% au lieu de 55%). La performance du système dépend évidemment de l’efficacité de l’échangeur, mais aussi des conditions dans lesquelles il est utilisé. Idéalement, un système de récupération de chaleur sur les eaux grises fonctionnera au mieux avec une cabine de douche fermée et de taille raisonnable. Si cette cabine est en plastique, d’un point de vue strictement thermique, ce sera encore mieux.

L'efficacité d'un récupérateur de chaleur est élevée car il permet de réduire les pertes de chaleur en hiver et de conserver un environnement intérieur sain et confortable, sans gaspiller d'énergie. Le fonctionnement du VRC repose sur un échangeur de chaleur qui permet de transférer une grande partie de la chaleur de l'air sortant à l'air entrant. En été, certains modèles peuvent même inverser le processus pour refroidir l'air entrant. Les VMC double flux avec récupérateur de chaleur sont une meilleure solution pour éviter les pertes de chaleur car elles récupèrent une grande partie de la chaleur de l'air sortant pour réchauffer l'air entrant. Cela réduit ainsi les besoins en chauffage et améliore l'efficacité énergétique du logement. L'utilisation d'un récupérateur de chaleur contribue à maintenir le confort thermique tout en réduisant les pertes de chaleur. Il est recommandé d'installer un système de récupération de chaleur dans les situations où il y a peu de ventilation, dans les climats froids, pour améliorer l'efficacité énergétique, pour résoudre des problèmes d'humidité ou de mauvaise qualité de l'air, ainsi que dans les nouveaux bâtiments ou les rénovations visant à se conformer aux normes d'efficacité énergétique.

Le récupérateur de chaleur est un kit que l’on ajoute à un appareil de chauffage dans le but de mieux diffuser la chaleur produite par celui-ci dans les autres pièces d’une habitation. L’installation d’un récupérateur peut s’avérer complexe. De plus, ce système apporte de l’air frais continu dans la maison, expulse l’air vicié de l’intérieur et réchauffe l’air avant qu’il ne se répande dans toutes les pièces de la maison. Le récupérateur de chaleur prélève l’énergie calorifique de votre appareil de chauffage pour le distribuer plus uniformément dans toutes les pièces de votre maison. Vous verrez diminuer vos factures mensuelles d’énergie. Le récupérateur de chaleur contribue à réduire les émissions de gaz à effet de serre lorsqu’il récupère de l’énergie laquelle, autrement, devrait être produite avec une autre source pour chauffer l’air ventilé. Sa gamme de prix étant assez large, vous pouvez choisir un appareil selon votre budget. Un seul inconvénient : si l’appareil a été mal installé, le bruit généré par le ventilateur du système risque d’incommoder les résidents. D’où l’importance de s’adresser à un spécialiste agréé pour en faire l’installation dans les règles.